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En juillet, les hauteurs mensuelles de précipitations sont déficitaires par rapport à la moyenne. Par contre, des pluies importantes sont enregistrées en milieu de période avec, par exemple, 63 mm de pluie pour la seule journée du 16 dans la région de Lons-le-Saunier. Les moyennes mensuelles des températures restent relativement proches des normales. La fin du mois est marquée par des températures maximales dépassant les 30°C. Les durées d'insolation sont nettement inférieures à la normale. Le déficit le plus marqué est enregistré à Besançon avec moins de 73 heures.

En août, les cumuls de précipitations varient de 60 à 250 mm. Mis à part le secteur de Belfort, très déficitaire, le reste de la région présente des excédents localement importants suite à de fortes pluies orageuses. Le déficit pluviométrique constaté depuis le début de l'année s'amenuise. La moyenne des températures est légèrement inférieure à la normale. Les durées d'insolation sont nettement inférieures aux normales. Elles varient de 175 à 195 heures contre 235 à 250 en moyenne.

En juillet, on observe un excédent pluviométrique sur la plupart des postes Météo France de la région, sauf à Dijon où le déficit est de –20% par rapport à la normale. La première décade a été plus arrosée que les deux suivantes puisqu'elle représente 67% des précipitations mensuelles totales. La troisième décade est en revanche déficitaire à Dijon où il n'a pas plu durant dix jours. Même excédentaire, les pluies n'ont pas permis une augmentation durable des débits des rivières. Elles ont tout au plus limité la baisse estivale des débits.

Le mois d’août présente un excédent pluviométrique sur la plupart des postes Météo France de la région. Seuls les postes de Macon et Dijon restent déficitaires, respectivement -37% et -8% par rapport à la normale. La dernière décade est la plus arrosée puisqu’elle représente 46% de la pluviométrie mensuelle totale. Il a en revanche très peu plu durant la deuxième décade chaude et sèche, notamment entre le 13 et le 19 août. Compte tenu de l’évapotranspiration encore importante au mois d’août, les pluies n’ont pas été efficaces ce mois-ci. Toutefois, dans un contexte de sécheresse, cette pluviométrie estivale est la bienvenue car, même si les pluies sont insuffisantes pour inverser la tendance, elles permettent de limiter la baisse des débits des rivières.

Les pluies des semaines à venir seront déterminantes pour évaluer la sévérité de l’étiage, notamment sur les bassins très touchés par la sécheresse.

Après un mois de juin assez sec et de fortes précipitations en juillet, la tendance évolue vers un retour à la normale au mois d’août. Le secteur alpin reste un peu plus arrosé que de coutume à cette période de l’année, mais dans une grande moitié Ouest et Sud, les pluies sont proches des normales saisonnières. La répartition dans le temps est hétérogène avec des pluies essentiellement concentrées sur le début du mois.

Sur les six derniers mois, la tendance amorcée en juillet se confirme. Le cumul des précipitations est, selon le secteur, légèrement excédentaire ou déficitaire, mais très proche des valeurs moyennes interannuelles sur l’ensemble de la région.

Juillet a connu un arrosage un peu supérieur aux normales (20 à 60 mm), sans toutefois compenser les déficits pluviométriques accumulés depuis l’été 2001. Ainsi une situation de sécheresse a persisté, notamment sur l’axe central de la région (Lozère et Cévennes).

L'été a été contrasté, frais et sec puis humide fin août. Ce n’est qu’en dernière semaine d’août que de fortes précipitations sont apparues : 50 à 200 mm les 24-25. A signaler 150 à 200 mm entre Têt et Agly, nécessitant des évacuations de camping, et au nord de Montpellier 120 à 150 mm entre Gignac et Prades-le-Lez.

Le mois d'août est contrasté : sec du 2 au 22, mais frais au lever du jour (températures minimales inférieures à la normale de 1 à 2 degrés). Venteux du 6 au 12. Très frais du 8 au 11 et du 26 au 27. Bonne période ensoleillée et chaude (l'après midi) du 14 au 22.

A partir du 23, une perturbation pluvio-orageuse touche l'ensemble du sud-est. La période du 24 au 26 est très active et apporte l'essentiel des précipitations mensuelles. En trois jours, les cumuls moyens atteignent 70 à 80 mm, soit 2 fois (en moyenne) la normale régionale. Les averses sont localement violentes, notamment le 25 dans les Alpes-Maritimes (120 mm à Contes, 90 mm à Carros), le Var (125 mm à Bargemon). Sur le mois, les cumuls sont conséquents et se déclinent globalement entre 50 mm (littoral PACA) et 100 mm. Les zones les plus arrosées : nord-est du Var et la majeure partie des Alpes- Maritimes (100 à 170 mm). En dépit d'une forte évaporation potentielle (+ de 150 mm sur le mois), les cumuls importants enregistrés en fin de mois ont orienté les réserves en sol profond à la hausse. Globalement, pour une réserve utile (RU) de 200 mm, la réserve était de 50 à 60 mm (25 à 30%) en début de mois. Grâce aux forts cumuls, elle est en fin du mois de près de 90 mm soit de 45 % de la RU. La végétation et les massifs forestiers en sont les bénéficiaires ainsi que les cours d'eau.

A la mi-juillet, l’ensemble de la Corse a fait l’objet de précipitations orageuses efficaces, notables en montagne, les premières depuis l’épisode de début juin. Les hauteurs totales précipitées, en général comprises entre 20 mm et 80 mm, sont remarquables et excéden-aires pour le mois de juillet, habituellement le moins arrosé de l’année.

Le mois d’août, avec une activité orageuse fréquente et intense, a été exceptionnellement pluvieux à hauteur de 2 à 3 fois la moyenne départementale. Cet excédent a permis de réduire notablement le déficit de l’année hydrologique qui n’est plus, en moyenne, que de – 17 % (il était encore de – 26 % en juillet). Ces pluies, localement et temporairement intenses, ont permis à certaines régions de retrouver, sur l’année hydrologique, un total pluviométrique proche de la moyenne : le grand sud-est d’Aléria au Valinco à l’exception de l’Alta Rocca, l’extrême sud de la Balagne et la région de Belgodère, le Niolo et le golfe de Porto. Par contre sont encore touchés par un déficit notable, le versant occidental central du Taravo au Sagone, les principales zones montagneuses de Haute-Corse (Cortenais, Bozio, Castaniccia, Giunsani) ainsi que le nord du département (de la Costa Verde et des Agriates à la pointe du Cap Corse).