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Délégation de bassin Rhône-Méditerranée-Corse

BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  12 novembre 2002

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12 novembre 2002

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

La situation climatique


En Franche - Comté :

En septembre, les cumuls de précipitations, globalement déficitaires, varient de 30 à 130 mm, soit 40 à 80% de la normale. A noter une brève apparition de la neige sur les reliefs en fin de période. Le déficit pluviométrique s'accentue, sensiblement. La moyenne des températures est légèrement inférieure à la normale. On relève du gel en montagne les derniers jours du mois. Les durées d'insolation mensuelle sont proches des normales (165 à 180 heures).

En octobre, les cumuls de précipitation, fortement excédentaires, varient de 100 à 300 mm des plaines aux hauts reliefs avec près de 370 mm sur les sommets vosgiens. Les précipitations tombées essentiellement durant les deux dernières décades du mois, représentent entre 120 à 200 % de la normale. Ces précipitations abondantes réduisent quelque peu le déficit pluviométrique constaté depuis le début de l'année. La moyenne des températures est proche de la normale. De forts écarts sont souvent constatés d'un jour à l'autre. Les durées d'insolation mensuelle variant de 109 à 130 heures du nord au sud sont proches de la normale.

En Bourgogne :

En septembre, la pluviométrie a été faible et même très faible. Le déficit est particulièrement fort sur le nord de la Côte-d’Or où l’on n’a relevé que le tiers de la pluie normale. Même s’il est moins marqué ailleurs le déficit est néanmoins de trente à cinquante pour cent. Seul le poste de Dijon a un cumul supérieur à la normale en raison des fortes pluies d’orage qui se sont abattues sur l’agglomération les 8 et 9 septembre, ces deux jours totalisant à eux seuls 50 des 70 mm qui ont été mesurés pendant le mois. Il est évident qu’avec un tel déficit on ne peut attendre de renversement dans la situation hydrologique. Le déficit hydrique restant très élevé, la remontée des débits et des niveaux des nappes ne pourra se faire qu’après une période de pluie longue et abondante. Les premiers jours d’octobre et les prévisions météorologiques ne vont pas dans ce sens et il faudra encore patienter plusieurs semaines, au mieux, avant que la situation ne redevienne normale.

En octobre, la région a été copieusement arrosée, en particulier à la fin du mois. Le nord de la région a bénéficié des pluies les plus abondantes, l'écart à la normale étant de près de 50 % à Chatillon. Inversement, le val de Saône et la sud de la région ont reçu des quantité d'eau proches voire inférieures à la normale. La troisième décade totalisant souvent plus de la moitié des pluies dans un contexte météorologique assez frais, on a pu enregistré l'apparition des premières précipitations efficaces. Si le ruissellement a eu un impact immédiat sur le débit des rivières, il faudra en revanche attendre une dizaine de jours pour qui ces pluies efficaces fassent pleinement sentir leur influence sur les eaux souterraines. La réaction risque d'être très marquée car la première décade de novembre a, elle aussi, été copieusement arrosée.

En Rhône - Alpes :

En septembre, les précipitations sont globalement assez proches des moyennes inter-annuelles, mais avec une répartition dans le temps très hétérogène. La première décade est la plus arrosée, et représente sur certains postes du sud de la région, 90% des précipitations du mois. C’est l’épisode cévenol ayant touché sévèrement le sud-est de la France que l’on ressent encore dans ces régions, avec par exemple, un cumul de pluie de 110 mm à Montélimar entre le 9 et le 10 septembre 2002.

En octobre, les précipitations sont assez bien réparties dans le temps, mais avec un contraste entre le secteur alpin assez arrosé (+30% à +80% par rapport à la normale) et le reste de la région où les pluies sont ordinaires pour la saison.

Sur les six derniers mois, le retour à une situation légèrement excédentaire se confirme sur la quasi-totalité des postes pluviométriques.

En Languedoc - Roussillon :

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En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

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En Corse

Après un mois d’août très largement excédentaire sur toute l’île, septembre et octobre ont été des mois de pluviométrie proche de la normale avec une tendance légèrement excédentaire en Corse du Sud, et déficitaire en Haute-Corse.

Depuis le début de l’année civile 2002, la pluviométrie cumulée, très déficitaire en début d’année, a vu ce déficit régresser régulièrement pour se stabiliser aux alentours de –11% depuis août en Haute-Corse ; en Corse du Sud, la tendance s’est inversée à partir du mois d’août et la pluviométrie cumulée est devenue excédentaire pour atteindre +9% fin octobre.

La cartographie de ces pluies cumulées et de leur rapport à la moyenne montre bien cette différence de tendance qui suit assez fidèlement la limite départementale. Figurent en exceptions, la zone de Evisa – Porto – Osani, nettement déficitaire, et au contraire le secteur de Bastia, excédentaire. On remarque également les régions de Balagne – Regino et l’extrême pointe nord du Cap Corse qui sont les seules zones à avoir reçu moins de 400 mm de précipitations en 10 mois.


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Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse