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BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  12 novembre 2002

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12 novembre 2002

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

Les débits des cours d'eau


En Franche - Comté :

Le mois de septembre fut frais mais surtout peu arrosé, d'où une situation hydrologique contrastée selon les secteurs. Les niveaux d'une grande partie des rivières sont proches de la normale. Seules, les valeurs relevées sur le Salon, la Loue, le Rahin et la source du Lison font état d'un étiage d'ordre quadriennal. Une mention particulière pour la Savoureuse qui subit toujours un étiage plus que décennal, influencée par les pompages dans la nappe.

En octobre, l'étiage était de nouveau bien installé sur la région en début de période. Les valeurs relevées font état d'un étiage d'ordre quadriennal pour l'ensemble des rivières avec quelques situations d'ordre décennal pour le nord de la Haute-Saône, Semouse et Salon, ainsi que pour certains cours d'eau jurassiens comme la Seille ou le Hérisson. Situation toujours critique pour la Savoureuse au niveau de Belfort. Heureusement, les pluies importantes des deux dernières décades d'octobre ont généré des crues assez importantes qui ont sensiblement amélioré la situation.

En Bourgogne :

En septembre, le déficit pluviométrique n’a pas permis d’améliorer la situation hydrologique des rivières qui reste difficile, notamment dans le département de Côte-d’Or où plusieurs rivières présentent des durées de retour supérieures à 10 ans sec. C’est le cas notamment de la Saône à Lechâtelet. Ainsi, après un été difficile du point de vue de la ressource en eau suite au déficit pluviométrique de la saison hivernale, les pluies efficaces de la nouvelle année hydrologique se font attendre et l’étiage 2002 se poursuit. On attend les pluies efficaces avec impatience …

En octobre, grâce aux pluies abondantes qui se sont abattues sur la région en fin de mois, l'ensemble du réseau bourguignon présente maintenant des débits proches de la normale voire supérieurs à celle-ci, y compris les rivières qui étaient taries en début de mois comme la Tille -dont le débit est passé de moins de 100 litres/s à près de 10 m3/s en l'espace de cinq jours.

Les VCN3* du mois d'octobre sont quelque peu trompeurs, la quasi totalité d'entre eux ayant été mesurés au début du mois. Les durées de retour par conséquent, si elles montrent bien la sévérité de l'étiage 2002 avec des périodes de retour souvent supérieures à 20 ans, ne sont plus du tout d'actualité. Les rivières les plus affectées, à l'exception de la Seille en Saône-et-Loire, se situaient toutes dans le nord-est de la région, alimentées par les calcaires (ex. Vingeanne et Venelle). Les rivières dont l'alimentation est dépendante des réservoirs souterrains, comme les nappes karstiques, devraient retrouver un cours normal, les nappes ayant donné des signes de reprise de la recharge. Ce n'est toutefois que le début de la recharge, et rien n'est encore joué pour 2003, d'autant plus que contrairement à l'automne dernier, les nappes sont au plus bas. Constatons donc la fin de la sécheresse qui se prolongeait un peu trop et mettant en péril l'approvisionnement en eau potable d'un nombre grandissant de communes et attendu la suite.

En Rhône - Alpes :

L’épisode pluvieux intense de début septembre a marqué la reprise des écoulements, notamment dans le sud de la région où des crues localement intenses ont été observées. Cet épisode a toutefois été suivi d’une nouvelle phase de tarissement qui s’est prolongée jusqu’à la mi-octobre. Les débits étaient alors bas pour la saison, pour se rapprocher à nouveau, dans de nombreux cours d’eau de la moitié nord, du dixième du débit moyen interannuel. Depuis, à la faveur de nouvelles pluies, les cours d’eau ont retrouvé des écoulements conformes pour la saison sur la quasi-totalité de la région.

En Languedoc - Roussillon :

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En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

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En Corse :

Les précipitations proches de la normale ont été efficaces et les cours d’eau, s’ils n’ont pas connu de crue notable, voient leur débit de base (VCN3) soutenu pour atteindre, en septembre et octobre, une occurrence humide généralisée.

Les débits moyens mensuels sont exactement dans la même situation, bien que plus proches de la moyenne du fait de l’absence de crues importantes.

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Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse