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En septembre, le cumul des précipitations est passé sous les valeurs moyennes, d’environ 10 mm, avec des valeurs comprises entre 60 et 150 mm. Les précipitations, inférieures elles aussi aux normales sont inférieures à l’évaporation et ne furent pas efficaces pour la recharge des nappes. Les températures, bien que supérieures d’1 °C aux moyennes ont connu des baisses locales importantes allant jusqu’au gel sur les hauts reliefs. L’insolation fut excédentaire au sud, et normale au nord de la région.

En septembre, la pluviométrie fut hétérogène spatialement et temporellement. Alors que Dijon ou Mâcon étaient largement déficitaires (resp. –51 % et – 38 % par rapport à la normale), à Châtillon elles étaient excédentaires de 78 %. La première décade fut la plus arrosée (55 % de la pluviométrie mensuelle). L’ensemble des précipitation, bien que globalement peu efficaces pour la recharge des nappes a permis de conserver une situation favorable sur la région.

La région a subi un épisode pluvieux intense à la mi-octobre (106 mm à Montélimar en 24 h le 13/10). Sur l’ensemble du mois d’octobre, de nombreux postes ont enregistré des hauteurs deux fois supérieures aux normales.

Les précipitations de septembre étaient légèrement supérieures à la moyenne, avec des épisodes pluvieux particulièrement forts à la fin du mois (200 à 300 mm dans les Cévennes). Le 19/10, une tornade a touché le nord-est de l’agglomération montpelliéraine, faisant trois victimes et de nombreux dégâts.

Le mois d’octobre fut dominé par de fortes précipitations entre le 10 et le 16. Les cumuls, particulièrement dans les Alpes-Maritimes furent très importants (partout largement supérieurs à 250 mm, avec des valeurs à 450 mm sur la Vésubie et la région d’Escarène. Le Vaucluse a également subi de fortes précipitations (300 mm sur le Ventoux). Les cumuls dans les autres secteurs s’étagent entre 50 et 150 mm.

Le mois de septembre s’était caractérisé, par son déficit pluviométrique, comme la poursuite de l’étiage 2000. Octobre, par contre, marque vraiment, par sa pluviométrie excédentaire, le début du cycle hydrologique 2000-2001.