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BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  14 novembre 2000

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Accueil du Bulletin du
14 novembre 2000

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

La situation des nappes

Carte du bassin

... en Franche - Comté
... en Bourgogne
... en Rhône - Alpes
... en Languedoc - Roussillon
... en Provence - Alpes - Côte d'Azur
... en Corse


En Franche - Comté :

- En septembre, les nappes ont connu une grande stabilité par rapport à ceux de l’été, à des niveaux élevés par rapport aux chroniques enregistrées.

- La stabilité du mois de septembre s’est poursuivi durant la première décade d'octobre ; ensuite les niveaux ont remonté très nettement pour atteindre leur maximum aux alentours du 15. Ils ont redescendu ensuite sensiblement. La décrue s' est amortie le 31.

- Les gains en fin de période ne furent que de 10 à 20 cm pour les alluvions du Doubs, 40 cm pour la plaine de Pontarlier, nuls pour les alluvions de la Loue et les grès du Trias à Magnoncourt.

En Bourgogne :

- Les niveaux des nappes furent supérieurs en octobre aux moyennes de cette période, et ce, malgré un déficit de précipitations durant la fin de l’été. Cette situation, liée aux stockages importants du printemps, a permis d’aborder la phase de baisse des niveaux en situation favorable, bien que celle-ci ait semblé plus rapide en 2000 que celles des années antérieures.

- En octobre, la reprise des précipitations efficaces a permis de stopper la décrue des aquifères dont l’inertie n’est pas trop importante. La nappe de Dijon-Sud, comme celles à grande inertie, ne marque alors qu’une légère inflexion, signe tout de même qu’elles sont sensibles elles aussi à la recharge amorcée. Les niveaux dans ces nappes comptaient d’autre part parmi les plus hauts rencontrés dans les séries enregistrées.

En Rhône - Alpes :

A la fin octobre, les nappes de la région connaissent des situations variables, même si partout se rencontre un ralentissement du tarissement entamé à la fin de l’été, et si les niveaux sont globalement légèrement inférieurs ou proches des moyennes enregistrées.

- Dans les nappes à forte inertie (Dombes, Plaine de l’Ain, Est - Lyonnais, Bièvre – Valloire, vallées de Vienne, Plaine de Valence), la décrue continue, même si localement l’arrêt des irrigations a stabilisé provisoirement les niveaux.

- Pour les nappes en liaison avec des cours d’eau (vallée de la Drôme, Combe de Savoie…), la recharge a été bonne et les niveaux sont hauts.

- Tandis que dans le pays de Gex et le Genevois, les niveaux remontent, dans la Vallée du Garon ou la Plaine de Chambéry, les niveaux restent bas.

- Enfin, les aquifères karstiques des domaines préalpins ont réagi aux fortes précipitations, puis ont commencé à rebaisser après le passage de celles-ci.

En Languedoc - Roussillon :

- En septembre, les niveaux étaient faibles pour la saison, notamment au nord de l’Astien et en Roussillon. Les minima des chroniques furent même enregistrés sur les nappes de l’Orb, de l’Héraut et de Mauguio-Lunel. En revanche, pour le sud de l’Astien les niveaux étaient supérieurs aux normales et normaux pour la Vistrenque et le Pli est de Montpellier.

- En octobre, les niveaux des nappes sont parfois supérieurs aux moyennes (Gardons), parfois proches de celles-ci (Vistrenque), mais le plus souvent nettement inférieurs (Plis est et ouest de Montpellier, nappe de Mauguio-Lunel, nappe alluviale de l’Hérault, sud de l’Astien et Roussillon).

En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

- Les grands aquifères alluviaux (Moyenne et Basse Durance, Crau et plaine de la Sorgue) ont baissé légèrement depuis deux mois. Certains d’entre eux ont quand même été sensibles à des épisodes pluvieux importants. Les périodes de retour des niveaux s’étalent entre 10 ans sec et 5 ans humide.

- Les aquifères plus petits (alluviaux côtiers et alpins) connaissent une recharge importante, surtout à l’est de la région (plus de 5 ans humide de période de retour).

- Les aquifères karstiques qu’ils soient grands (Monts du Vaucluse, Sainte Victoire et Plateau de Canjuers) ou plus petits connaissent une recharge significative.

En Corse :

Les fortes précipitations enregistrées ont largement contribué à recharger les nappes d’eau souterraine. Cette recharge a été particulièrement ressentie sur certains aquifères fissurés du socle et les petits aquifères alluviaux, très peu capacitifs, mais pas encore sur les aquifères sédimentaires plus étendus, tels que les alluvions du Fium’Orbo à cause d’une plus grande inertie liée à leur dimension.

rdbmp.gif (1914 octets) Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse