| En Rhône - Alpes : Les données recueillies au cours des mois de janvier et février 2002 ont été analysées à l’aide du Système d’Evaluation de la Qualité des Eaux (SEQ’EAU). Pour la représentation cartographique, les altérations retenues sont les suivantes :
? MOOX : matières organiques et oxydables (oxygène dissous, taux de saturation en oxygène, DBO5, oxydabilité au KMnO4, Carbone organique dissous, azote kjeldhal et ammonium)
? MAZ : matières azotées (azote kjeldhal, ammonium et nitrites)
? MAP : matières phosphorées (orthophosphates et phosphore total).
La qualité des eaux relevée sur les points concernés est globalement bonne, voire moyenne. L’altération MOOX est en qualité bonne ou très bonne pour 21 points sur 24 concernés. Il en est de même pour les MAP. L’altération MAZ traduit des perturbations plus nombreuses. Plusieurs secteurs présentent une dégradation notable : c’est en particulier le cas de la Reyssouze à l’aval de Bourg-en-Bresse avec une forte concentration en matières azotées. Le constat est le même pour l’Arve en aval de Chamonix, avec des indices très faibles en MOOX et MAZ (11,7 mg/l de NH4+ le 26 février). L’Arly à Flumet est aussi fortement dégradée avec un effet probable d’apports provenant des stations de sport d’hiver. La Cance à Annonay est d’une qualité médiocre au regard de ces deux même altérations. La qualité du Gier à Givors est moyenne à médiocre pour les quatre altérations analysées, la Turdine, l’Arly et la Bourbre présentant une qualité moyenne pour deux altérations sur quatre. Enfin, en ce qui concerne les nitrates, les secteurs les plus dégradés sont la Bourbre et la Reyssouze (avec une teneur de 31 mg/l en janvier à Viriat), ainsi que le Fier à Brassilly. |
