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Délégation de bassin Rhône-Méditerranée-Corse

BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  11 mai 2001

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Accueil du Bulletin du
11 mai 2001

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

La situation climatique


En Franche - Comté :

En mars, le cumul des précipitations est compris entre 190 et 470 mm (650 mm sur les sommets vosgiens) contre 70 et 140 en moyenne. Les précipitations représentent environ 3 fois la normale. C’est le mois de mars le plus arrosé depuis des dizaines d’années : à Besançon par exemple, les 312 mm mesurés (contre 80 mm en moyenne) en font le mois le plus pluvieux depuis 1885. L’épisode remarquable du 10 au 14 a connu des précipitations très abondantes : 70 à 120 mm, avec 250 mm sur les Vosges, soit plus que la moyenne du mois. Les températures très douces comme en février dépassent les normales de 2 à 3° C. L’insolation mensuelle comprise entre 60 et 70 heures ne représente que la moitié de la normale.

En avril, le cumul des précipitations, compris entre 100 et 240 mm des plaines aux hauts reliefs, représente environ 150% des normales. Les chutes de neige sont fréquentes mais ne permettent pas la reconstitution d’un manteau neigeux. Le température moyenne est inférieure à la normale d’environ 1°C. Les gelées matinales sont fréquentes mais jamais très fortes. L’insolation mensuelle, comprise entre 105 et 130 heures, ne représente que 75% de la normale.

En Bourgogne :

En mars, durant les deux premières décades principalement, la pluviométrie est exceptionnelle sur une grande partie de la région (entre 80 et 210 % de la normale). La première décade, il est tombé l’équivalent du cumul mensuel du mois. A Dijon, entre le 1er et le 13, les records de 1978 sont battus en terme de cumul : 123 mm en 2001 contre 110 en 1978. L’épisode du 13 remarquable par son intensité en après-midi et en soirée, se poursuit par une pluviométrie soutenue (0 à 10 mm) les jours suivants.

En avril, la pluviométrie est excédentaire sur l’ensemble des postes Météo-France de la région. L’excédent pluviométrique est compris entre +20 % à Mâcon et +150 % à Chatillon. Les précipitations sont réparties sur l’ensemble des trois décades ; la dernière décade étant toutefois plus arrosée représente 42% de la pluviométrie mensuelle. Compte tenu de l’humidité importante et du faible ensoleillement, l’évapotranspiration potentielle, répartie de façon homogène sur l’ensemble du mois, n’a pas été très forte. Les pluies ont ainsi été efficaces au sens hydrologique du terme sur l’ensemble de la région.

En Rhône - Alpes :

Les pluies succèdent aux pluies depuis près de deux mois. En mars, les précipitations sont particulièrement fortes sur l’ensemble de la région avec des lames d’eau qui représentent le double ou plus de celles observées à cette époque de l’année (251 mm à Ambérieu en 21 jours contre 93 mm en moyenne inter annuelle).

Le mois d’avril est plus contrasté, toujours très arrosé dans le Nord et les Alpes, mais proche de la normale dans la vallée du Rhône et l’Ouest de la région.

Sur les six derniers mois, malgré un répit en février, le cumul des précipitations est partout excédentaire d’au moins 20% par rapport aux moyennes de référence

En Languedoc - Roussillon :

Début de printemps moyennement arrosé, marqué par des températures élevées en mars et de forts vents en avril.

Le nord-est de la région a reçu des précipitations assez abondantes en mars, puis faibles en avril, avec des cumuls sur les deux mois proches des normales : 200 mm en Lozère, 150 mm sur le Gard. Le sud, peu arrosé en mars, l’a été davantage en avril, les cumuls s’établissant entre 150 mm en piémonts et 200 mm en montagne. A noter que le littoral, du Biterrois au Roussillon, n’a reçu que 50 mm en 2 mois, et a été fortement venté en avril (15 et 23 jours de vents à plus de 60 km/h à Montpellier et Perpignan).

En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

Les précipitations sont voisines des normales (40 à 70 mm) sur le Var intérieur, les Hautes Alpes et le nord du Vaucluse. Plutôt sec (moins de 30 mm) sur les Bouches du Rhône, une bonne partie des Alpes de Haute Provence et surtout sur l'ensemble du littoral.

Les températures mensuelles sont globalement un peu supérieures à la normale (de 0.2 à 0.4 degrés en moyenne) en raison de 3 périodes qui se sont compensées sur le plan thermique. Les 13 premiers jours du mois ont été très doux (2 à 3 degrés au dessus de la normale). En revanche du 14 au 23, une période plus fraîche s'installe avec notamment des températures minimales inférieures à la normale de 3 à 4 degrés en moyenne. Les maximales sont assez proches des normales jusqu'au 19 mais elles chutent les 21 et 22, journées les plus froides du mois. Enfin, à partir du 24, les températures maximales remontent sensiblement (20 degrés en moyennes avec quelques valeurs à 25 degrés) et dépassent en moyenne la normale de 3 degrés.

Bon ensoleillement environ 10 % de plus que la normale (20 à 30 heures de plus).

En Corse

Après un mois de février nettement déficitaire, mars a connu plusieurs épisodes pluvieux, à peine supérieurs à la moyenne (+ 5%) en Haute-Corse, apparemment plus marqués (+ 35%) en Corse-du-Sud. Ces épisodes pluvieux ont permis de limiter la baisse de l'excédent pluviométrique observé depuis le début de l'année.

Fin mars l'excédent (données de toutes les stations comptabilisées) se stabilise à 36 % en Corse du sud et 13 % en Haute Corse. Géographiquement, il est surtout marqué sur le versant occidental, notamment du Valinco au golfe de Porto, alors qu’au contraire le versant oriental (l’Est et le Sud-Est, le Nebbio et la base du Cap Corse, en particulier) se trouve en situation médiane à légèrement déficitaire.

Le mois d'avril a bénéficié d'une pluviométrie moyenne.


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Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse