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BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  11 mai 2001

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11 mai 2001

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

La qualité des cours d'eau


En Franche - Comté :

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En Bourgogne :

Dans le nord du bassin Rhône-Méditerranée-Corse :

Le bilan 2000 de la qualité des cours d’eau bourguignons ne fait pas apparaître de grands changements par rapport aux années antérieures. De nombreux cours d’eau ont un niveau de qualité satisfaisant mais il reste toujours des secteurs fortement dégradés en aval de certaines agglomérations et dans les zones viticoles. La contamination par les nitrates est forte dans les secteurs de grandes cultures :

- concernant les matières organiques et oxydables (MOX) représentant la pollution carbonatée et le bilan en oxygène, la tendance à la dégradation observée en 1999 se confirme en 2000 ;

- concernant la matière azotée (MA) caractérisant le niveau d’enrichissement des eaux en azote (hors nitrates), on observe peu d’évolutions significatives depuis une dizaine d’année avec des fluctuations annuelles sans explication précise ;

- concernant les nitrates (NO3) permettant d ‘évaluer l’impact des pollutions diffuses, essentiellement d’origine agricole, on n’observe aucune amélioration significative depuis 1996 ;

- concernant la matière phosphorée (MP) permettant d’identifier les secteurs à risques vis-à-vis de l’eutrophisation (rejets urbains, élevage, vignobles …), la tendance générale à l’amélioration, observée depuis plusieurs années, s’est poursuivie en 2000 ;

- concernant la contamination par les micropolluants (produits phytosanitaires en particu-lier), un réseau a été mis en place dans le bassin. Les premiers résultats mettent en évidence une très forte contamination sur les cours d’eau des zones viticoles. Le degré de pollution apparaît plus faible, tout en restant important, dans les zones de cultures intensives.

En Rhône - Alpes :

Les conditions météorologiques médiocres ont des répercussions favorables sur la qualité des cours d’eau et des eaux souterraines de la région, dont la qualité physico-chimique sur la période de janvier à mars est plutôt bonne.

Néanmoins, quelques secteurs sont encore dégradés. Il s’agit :

- du haut bassin versant des Dranses où l’on enregistre des valeurs très élevées d’azote ammoniacal et d’azote kjeldhal au mois de février, probablement en raison de l’activité des stations de sport d’hiver ;

- du haut bassin versant de l’Isère (qualité passable liée aux matières azotées) pour les mêmes causes que précédemment.

Sur la Cance à Annonay, le Gier à Givors, la Turdine à l’Arbresle et la Reyssouze à Bourg-en-Bresse, la qualité est médiocre pour 2 altérations (parmi les 3 prises en compte sur la carte). La contamination par le phosphore total de l’Isère à Pontcharra est peut-être due à un re largage des sédiments suite à leur remobilisation en période de crue. Sur les 38 stations sélectionnées, 9 présentent une contamination prononcée par les nitrates (maxi sur la Gère à Vienne : 21,4 mg/l).

En Languedoc - Roussillon :

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En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

La qualité des cours d’eau est établie selon le système d’évaluation de la qualité de l’eau (SEQ eau) :

- les stations de bonne à très bonne qualité représentent 50% de l’ensemble des stations RNB-RCB (Réseau National de Bassin / Réseau Complémentaire de Bassin) de la région, soit 19 stations sur 37, la plupart situées sur le bassin versant de la Durance (11 sur 14 : 79%) ; la valeur maximale en azote (2mg/l) n’est jamais atteinte.

- les stations de qualité moyenne sont au nombre de 10 stations sur 37 (27% du réseau). correspondant à la situation rencontrée pour les Matières Organiques et Oxydables, et démontre une fois de plus l’influence des rejets des grandes agglomérations.

- les stations de mauvaise qualité sont au nombre de 8 stations sur 37. Le printemps et la période estivale sont à l’origine de la prolifération d’algues et de végétaux aquatiques supérieurs (macrophytes) sur des ruisseaux ou des cours d’eau de faible importance (Arc, Touloubre, Cadière, Giscle ainsi que la partie avale du Coulon, de la Sorgue, de la Nartuby).

En Corse :

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rdbmp.gif (1914 octets) Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse