Carte du bassin

L’état du barrage de Vouglans, sur l’Ain, n’est pas communiqué en raison de la décision d’Electricité De France, producteur de ces données, de ne plus faire paraître dans ce bulletin ces informations jugées confidentielles.

En novembre, les pluies abondantes sont arrivées à point nommé pour pallier la pénurie d’eau dans les principaux barrages réservoirs de la région. Le canal du Centre, qui était en chômage depuis le 16 octobre, a pu ainsi engranger un volume de plus de 3 millions de m3 en moins d’un mois. Si l’on excepte les barrages à qui on a assigné un rôle écrêteur et ceux qui faisaient l’objet de vidange décennale (Chazilly, Saint-Agnan), on est revenu à des niveaux normaux pour la saison.

L’état des réservoirs n’est pas communiqué en raison de la décision d’Electricité De France, producteur de ces données, de ne plus faire paraître dans ce bulletin ces informations jugées confidentielles.

Bonne recharge automnale et hivernale des retenues. Les deux retenues les plus importantes de la région, Naussac (bassin de l’Allier) et le Salagou (bassin de l’Hérault) sont en remplissage maximal. Les autres sont bien remplies pour la saison, laissant pour certaines du volume libre pour l’écrêtement des crues. Au cours du printemps, les retenues pyrénéennes bénéficieront d’une recharge complémentaire grâce à la fonte d’un manteau neigeux abondant. Le taux global de remplissage de 77 % dépasse largement celui de mars 2002 (58 %) et approche celui de 2001 (80 %). Les usages de l’eau dans les prochains mois, à partir de ces retenues, s’annoncent donc de façon favorable.

L’état de remplissage des grands réservoirs n’appelle pas de commentaire particulier, les niveaux d’eau dépendant non seulement des apports naturels mais également des besoins en énergie hydraulique.  

Les deux principaux ouvrages hydro-électriques que sont Tolla et Calacuccia ont connu, en novembre et décembre, une situation très favorable de remplissage supérieur à la moyenne. Les abondantes chutes de neige de début 2003 ont permis au gestionnaire de puiser abondamment, en février, dans la ressource hydro-électrique ce qui a conduit à une forte diminution des stocks sous la moyenne de référence. Cette gestion tient compte des apports attendus du manteau neigeux résiduel, encore important.