transp.gif (49 octets)transp.gif (49 octets)

BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  13 mars 2001

spacergauchebleuenv.jpg (683 octets)

   
Accueil du Bulletin du
13 mars 2001

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

La situation des nappes

Carte du bassin

... en Franche - Comté
... en Bourgogne
... en Rhône - Alpes
... en Languedoc - Roussillon
... en Provence - Alpes - Côte d'Azur
... en Corse


En Franche - Comté :

En novembre, la répercussion des épisodes pluvieux diffère selon le type de réservoir. Au sein des nappes alluviales, les niveaux et les réserves sont comparables en début et en fin de périodes de crue. A l’inverse, les aquifères indépendants des eaux de surface se rechargent par vagues successives croissantes, les niveaux en fin de mois étant en progression très sensible (alluvions glaciaires : 0.50 m à Houtaud et 0.80 m à Breuches ; grès du Trias : 0.30 m à Magnoncourt).

En décembre, la décrue, généralisée, est seulement contrariée par une remontée des niveaux aux alentours du 10. Dans les nappes d’accompagnement et les alluvions glaciaires, la baisse varie de 35 à 70 cm. Dans les grès du Trias, on observe une légère remontée.

En tout début d’année 2001, la décrue amorcée en fin d’année se poursuit, mais les précipitations importantes de janvier ont provoqué une remontée des nappes de l’ordre de 30 à 60 cm pour le Breuchin, l’Arlier, le Doubs et l’interfluve Saône-Doubs, et jusqu’à plus de 1 m pour la nappe de la Loue.

En février, la décrue est régulière et modeste tout au long du mois.

Dans la nappe profonde du Sundgau, comme les autres années, l’étiage s’achève actuellement mais les niveaux enregistrés sur le piézomètre de Florimont sont les plus élevés depuis la pose de l’enregistreur (1993).

En Bourgogne :

En novembre, la tendance ébauchée le mois précédent est confirmée : tous les aquifères, y compris ceux dont l’inertie est forte, voient leur niveau remonter de manière significative. Cette remontée est particulièrement bien marquée, et les nappes bien remplies.

En décembre, la faiblesse des précipitations a entraîné un ralentissement voire un arrêt (calcaires du Mâconnais) de la recharge des aquifères. Aucun caractère inquiétant cependant, l’évapo-transpiration étant faible pendant l’hiver.

En janvier et février, la recharge des aquifères continue sa pause. Les nappes les plus réactives comme les calcaires du Mâconnais ont même commencé à baisser de quelques centimètres en février. Les niveaux élevés enregistrés sur la plupart des nappes à l’étiage, leur permettent de se situer le plus souvent dans des niveaux de remplissage quinquennaux voire décennaux humides.

Globalement, les précipitations peu abondantes de cet hiver ont engendré une remontée modeste des nappes.

En Rhône - Alpes :

La recharge automne-hiver est satisfaisante. Elle permet une bonne reconstitution des réserves et conduit à des niveaux supérieurs aux moyennes de référence quasi généralisés à tous les grands aquifères alluviaux de la région.

La tendance au mois de février montre une stabilisation des niveaux, voire une légère baisse pour les aquifères influencés par les cours d’eau. Les domaines karstiques subissent les effets des faibles précipitations de février qui entraînent un début de tarissement, avec des niveaux inférieurs à la normale.

En Languedoc - Roussillon :

La recharge est significative au cours des deux premiers mois de l’année 2001. On se situe dans les moyennes par rapport aux niveaux observés depuis 15 à 20 ans.

Les nappes littorales présentent des niveaux au-dessus des moyennes saisonnières, témoignant ainsi d’une bonne réalimentation par de nombreux épisodes pluvieux. Les aquifères méridionaux de l’Orb, de la basse vallée de l’Aude et du Roussillon restent cependant en situation un peu moins favorable. En Roussillon, les niveaux piézométriques restent encore très inférieurs aux moyennes interannuelles (sauf très localement).

En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

A partir de la fin septembre 2000 après de fortes perturbations qui ont duré tout le mois d'octobre et novembre, les aquifères se sont fortement rechargés montrant des niveaux piézométriques et des débits pour les sources assez élevés pour la saison. Durant le mois de décembre les niveaux et débits se sont dans l'ensemble maintenus grâce au passage d'épisodes pluvieux en fin de mois. Durant les deux premiers mois de l'année 2001, les niveaux et débits ont légèrement diminué malgré des passages pluvieux plus irréguliers.

Actuellement les niveaux des nappes sont hauts et les débits conséquents proches à supérieurs aux moyennes interannuelles pour la même période :

- les niveaux des grands aquifères alluviaux (Moyenne et Basse Durance, Crau et Plaine de la Sorgue) sont stables dans l’ensemble, restant au dessus du niveau moyen interannuel ; la période de retour se situe entre 5 et 10 ans humides. Les niveaux piézométriques des petits aquifères alluviaux côtiers se stabilisent dans la vallée du Gapeau et amorcent leurs décharges au niveau du Var et de l’Argens. Les cotes piézométriques restent supérieures à la normale. Les aquifères alluviaux alpins (Drac et Haute Durance) sont tous en baisse.

- les grands aquifères karstiques (Monts de Vaucluse, Sainte Victoire, Plateau de Canjuers) après s’être stabiliser le mois dernier, sont en baisse. Par ailleurs les Sources de Seillons et de Mazaugues passent légèrement en dessous des valeurs normales interannuelles. Les petits aquifères karstiques de moindre inertie (massif d’Agnis, plaine de Roquebrussane, synclinal de Lucéram, massif de Prannes, Trans-la Motte), après la recharge du mois de janvier, baissent légèrement.

En Corse :

Après l’étiage estival, les aquifères de faible capacité ont connu une recharge importante dès le mois d’octobre, les divers épisodes pluvieux apparus depuis ayant plus ou moins entretenu les réserves. Seul l’aquifère du Fium’Orbo, d’un volume beaucoup plus important, et qui présente de ce fait une certaine inertie, voit une lente mais progressive reconstitution de ses réserves.

A la fin du mois de février 2001, mis à part la région de la Cinarca et du Liamone où les niveaux sont exceptionnellement hauts (fréquence supérieure à la décennale humide), la situation est globalement proche de la normale. Ainsi, et par rapport à la moyenne, les niveaux sont légèrement au-dessus (Figarella, Baracci), ou légèrement en-dessous (Fium’Orbo, Tarco, Aliso).

rdbmp.gif (1914 octets) Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse