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BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  10 mai 2000

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Acceuil du Bulletin du
10 mai 2000


SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces


COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole


EAUX SOUTERRAINES


BARRAGES


RESTRICTIONS D'USAGE

La situation des nappes

Carte du bassin

... en Franche - Comté
... en Bourgogne
... en Rhône - Alpes
... en Languedoc - Roussillon
... en Provence - Alpes - Côte d'Azur
... en Corse


En Franche - Comté :

- la montée des niveaux des eaux souterraines, amorcée fin janvier et poursuivie en février s’est manifestée jusqu’au 4 mars. Elle a été suivie d’une période exemplaire de décrue, puis de tarissement, non influencée, rare en Franche-Comté. Les niveaux ont chuté de 1 m à 1,5 m dans les alluvions du Doubs, de 1 m dans les aquifères fluvio-glaciaires et de 2 m dans la nappe d’accompagnement de la Loue. La nappe artésienne des grès du Trias est restée stable ;

- en avril, des fluctuations de faible amplitude ont été observées sur les principales nappes d’accompagnement des cours d’eau et sur la plaine de l’Arlier. Par contre, une baisse a été enregistrée sur le cône fluvio-glaciaire de Luxeuil ;

- les réserves restent globalement normales pour la saison.

En Bourgogne :

- la situation des aquifères était contrastée en mars : poursuite de la remontée de la nappe de Dijon-Sud (fortement inertielle), niveaux élevés dans la nappe des alluvions de la Saône (en liaison avec la rivière), baisse importante dans les calcaires du Mâconnais (75 cm) ;

- les précipitations du mois d’avril n’ont quasiment pas généré de pluies efficaces et les nappes ont amorcé leur vidange. Le niveau est devenu inférieur à la normale dans la nappe alluviale de la Saône et dans celle de la Tille. Les niveaux ont continué à baisser dans les calcaires du Mâconnais, puis se sont stabilisés à la suite des fortes précipitations de fin avril.

En Rhône - Alpes :

- à la fin du mois d’avril, les niveaux des nappes sont, dans l’ensemble, assez proches de la normale, avec cependant une baisse précoce des niveaux observée depuis fin février ;

- dans le Dauphiné, les grandes nappes alluviales fluvio-glaciaires (plaine de Valence, Bièvre-Valloire, Est-Lyonnais) et la nappe du Miocène présentent un lent tarissement avec des niveaux proches de la normale, voire localement déjà inférieurs ;

- dans le nord de la région (Dombes, Plaine de l’Ain), on observe une stabilisation des niveaux à des valeurs proches ou légèrement supérieures à la normale ;

- dans le Pays de Gex, le Genevois, le Bas Chablais, les aquifères sont toujours en situation de recharge, avec des niveaux supérieurs à la moyenne ;

- il en est de même de la nappe d’accompagnement de l’Isère dans la Combe de Savoie ;

- les nappes de la plaine de Chambéry, des vallées de Vienne et de la vallée du Garon n’ont pas reconstitué toute leur réserve et les niveaux y restent assez au-dessous de la normale ;

- les domaines karstiques du Jura et de la Chartreuse présentent des écoulements légèrement supérieurs à la moyenne. Dans le Vercors, ils sont nettement excédentaires.

En Languedoc - Roussillon :

- seuls trois aquifères ont leurs niveaux proches ou supérieurs aux normales saisonnières : la nappe alluviale de l’Hérault, le sud de la nappe astienne (Valras-Agde) et la Vistrenque ;

- les niveaux dans les autres aquifères sont au-dessous des niveaux moyens saisonniers : pli Est de Montpellier, pli Ouest de Montpellier, Gardiole-Etang de Thau, nappe alluviale de l’Orb, partie nord de l’Astien, nappes du Roussillon ;

- la nappe de Mauguio-Lunel est en situation plus préoccupante avec localement les plus bas niveaux enregistrés pour un mois d’avril.

En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

- les aquifères alluviaux du Drac et de la Durance se rechargent. Le niveau de la nappe du Drac se rapproche des cotes maximales inter-annuelles. La nappe alluviale de la Durance poursuit, pour le second mois consécutif, une recharge très lente et les cotes piézométriques se situent entre les valeurs moyennes et les minimums inter-annuels. Dans les secteurs irrigués, les niveaux sont plus élevés, supérieurs aux valeurs moyennes ;

- dans l’aquifère de la Crau, après cinq mois de décharge ininterrompue, les cotes piézométriques augmentent sensiblement et repassent au dessus des valeurs moyennes dans les zones soumises aux irrigations gravitaires. Dans la partie sud, non irriguée, les niveaux tendent à se stabiliser et sont proches des valeurs minimales ;

- les petits aquifères alluviaux côtiers amorcent une légère recharge et les niveaux restent au-dessous de la moyenne ;

- les niveaux piézométriques des aquifères karstiques continuent de baisser dans le Var (la Roquebrussanne) et se situent en dessous des valeurs normales du mois d’avril. Dans le Vaucluse, par contre, le débit de la Fontaine de Vaucluse a fortement augmenté en avril pour retrouver une valeur proche de la moyenne.

En Corse :

- la recharge liée aux précipitations d’avril est moins nette que pour les eaux de surface et n’a pas été également ressentie partout, par suite notamment de l’inertie de certains réservoirs de grande capacité (Fium’Orbo), voire de la résistance des sols à une infiltration efficace après la sécheresse hivernale ;

- à l’échelle de la région, la situation du niveau des nappes se présente de manière très contrastée : supérieure à la moyenne saisonnière (occurrence 1 année sur 5) sur le Liamone, le Cap Corse et le versant sud-oriental (Travo, Tarco), proche de la moyenne sur la plaine orientale (où la baisse des niveaux a été ralentie), mais toujours inférieure à la moyenne (occurrence 1 année sur 10 à 1 année sur 5) sur la Balagne et le Nebbio.

rdbmp.gif (1914 octets) Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse