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12 juillet 2000 SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole EAUX SOUTERRAINES BARRAGES RESTRICTIONS D'USAGE | 
| | La situation climatique |
| En Franche - Comté : - les précipitations du mois de mai, comprises entre 75 et 200 mm, représentent 80 à 140 % des normales. En fin de mois, les Vosges ont reçu des pluies très abondantes (50 à 100 mm) ;
- les précipitations du mois de juin, souvent sous forme d’averses orageuses, comprises entre 20 et 70 mm, ne représentent que 20 à 40 % des normales. Le 9 du mois, des chutes de grêle dévastatrices ont affecté la région de Besançon ;
- la température moyenne mensuelle de la première quinzaine de mai, supérieure de 5° à la normale a été l’une des plus élevée pour ce mois. Au mois de juin, la température moyenne a dépassé de 2° la normale et le nombre de jours chauds, avec au moins 25° de température maximale, a été très important ;
- l’insolation mensuelle a été excédentaire en mai (de 5 à 15 %) et en juin (d’environ 25 %). |  | | En Bourgogne : - les mois de mai et de juin ont été marqués par une pluviométrie déficitaire et une grande variabilité de la répartition dans l’espace et dans le temps des précipitations orageuses ;
- ce sont la troisième décade de mai et la première de juin qui ont été les plus arrosées : 87 % des précipitations de juin ont été enregistrées en début de mois et il n’est tombé ensuite que quelques millimètres, sous forme d’orages localisés ;
- les précipitations des deux derniers mois n’ont pas été suffisantes pour générer des pluies efficaces. |
| | En Rhône - Alpes : - les précipitations du mois de juin sont largement inférieures aux normales de saison sur l’ensemble de la région ;
- c’est le secteur alpin qui est le plus touché avec des pluies qui n’atteignent généralement pas la moitié de la normale ;
- seul le sud de la région a été normalement arrosé en juin ;
- sur les six derniers mois, la situation est globalement déficitaire (déficit de l’ordre de 20 % par rapport aux valeurs normales). |
| | En Languedoc - Roussillon : - après un mois de mai assez bien arrosé sur toute la région (50 à 150 mm du littoral à la montagne), juin a été plus contrasté ;
- l’est de la région a reçu de 25 à 80 mm en juin, tandis que l’ouest a connu des cumuls mensuels de 80 à 200 mm, dus notamment aux fortes précipitations du 10 juin. |
| | En Provence - Alpes - Côte d'Azur : - les précipitations du mois de juin sont essentiellement tombées durant la première quinzaine. Elles ont été abondantes (supérieures à 75 mm) sur les Alpes Maritimes et le Var, mais modestes sur le Champsaur, le Comtat Venaissin et le grand delta du Rhône ;
- le mois de juin a été chaud surtout en Provence et Côte d'Azur, particulièrement sur le littoral de Hyères à Menton ;
- les moyennes des températures établies entre le 1er février et le 30 juin 2000, soit sur 5 mois, sont exceptionnellement élevées. Ce sont les plus hautes enregistrées depuis le début des mesures archivées (1950 en général) à : Cannes, Nice, Istres, Marignane, Salon de Provence, Le Luc et Orange. De nombreuses autres stations sont très proches des records sur 50 ans ou bien sont record mais sur une période plus courte. Les deux années les plus chaudes (sur cette période de février à juin) étaient jusqu'à maintenant 1990 et 1997. Sur ces 5 derniers mois, l'écart positif à la normale des températures minimales atteint 1,5 degrés et l'écart des maximales près de 2 degrés. Pour certaines décades l’écart est supérieur à 3, voire 4 degrés (2 premières décades de mars et de mai notamment). | | | En Corse : - les mois de mai et juin ont connu des pluviométries de tendances opposées mais identiques dans les deux départements :
- un mois de mai très fortement déficitaire de l’ordre de - 60% de la moyenne de référence,
- un mois de juin au contraire excédentaire de 20% à 30% de la moyenne de référence en liaison avec une forte activité orageuse à l’origine de précipitations localement intenses dans la première quinzaine du mois (le 6 juin en Balagne notamment);
- on relève une zone fortement déficitaire dans le sud-ouest (Sartenais) et une zone largement excédentaire englobant le Cortenais, la Castaniccia, la Casinca, la Marana et la région bastiaise jusqu’au versant oriental du Cap Corse ;
- à l’échelle de l’année hydrologique, la tendance des pluies cumulées depuis septembre 1999 est relativement stable depuis février 2000 : léger déficit en Corse-du-Sud de l’ordre de - 15% de la moyenne de référence ; valeur très proche de cette moyenne, légèrement excédentaire début juin (+ 5%), pour la Haute-Corse. |
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| Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse | |
