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BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  12 juillet 2000

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Accueil du Bulletin du
12 juillet 2000

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

La situation des nappes

Carte du bassin

... en Franche - Comté
... en Bourgogne
... en Rhône - Alpes
... en Languedoc - Roussillon
... en Provence - Alpes - Côte d'Azur
... en Corse


En Franche - Comté :

- une décrue régulière et ininterrompue a été observée tout au long du mois de mai, avec des abaissements de niveaux piézométriques de quelques centimètres ;

- les pluies de la fin du mois de mai ont provoqué des situations contrastées selon les aquifères : arrêt de la décrue et stabilité des niveaux pour la nappe du Doubs et celle de la plaine de Pontarlier, remontée brutale jusqu’à la cote de début mai pour la nappe de la Loue et l’aquifère fluvio-glaciaire de Luxeuil, remontée de 15 mm dans la nappe artésienne des grès du Trias (Magnoncourt) ;

- une nouvelle période de décrue a débuté dès le 6 juin et s’est prolongée jusqu’à la fin du mois et les niveaux atteints sont bas pour la saison.

En Bourgogne :

- les niveaux des nappes sont globalement à la baisse depuis avril ;

- en juin, le niveau était inférieur de 50 cm à la normale dans les alluvions de la Tille ;

- la nappe profonde du Meuzin (Nuits Saint Georges) a poursuivi sa vidange en conservant néanmoins un niveau satisfaisant ;

- le niveau est resté légèrement supérieur à la moyenne dans les calcaires du Mâconnais (suivis depuis 4 ans seulement).

En Rhône - Alpes :

- la tendance au tarissement précoce déjà observée en avril s’est poursuivie et les niveaux du mois de juin se situent souvent en dessous des normales, même si l’on observe localement un ralentissement du tarissement ;

- les niveaux de certaines nappes sont très bas pour la saison. C’est le cas de la nappe de la plaine de l’Ain (secteur de la Valbonne), de celles de la vallée du Garon et des vallées de Vienne, de la nappe de la plaine de Chambéry ;

- les déficits sont également marqués dans les grands domaines karstiques (Jura, Chartreuse, Vercors) et dans les petits aquifères karstiques du Diois-Baronnies ;

- les grandes nappes d’alluvions fluvio-glaciaires (plaines de Valence, de Bièvre-Valloire, de l’Est-lyonnais), ainsi que la nappe du Miocène et celle de la Dombes-Bresse semblent mieux résister pour le moment car leurs réserves sont plus importantes ;

- des difficultés ne sont pas à exclure pour certaines nappes si l’épisode de sécheresse devait se prolonger et une grande vigilance s’impose.

En Languedoc - Roussillon :

- les niveaux des nappes sont en baisse et, pour la plupart, inférieurs aux moyennes saisonnières ;

- les niveaux sont proches des normales pour le pli Est de Montpellier (système Lez) et la nappe alluviale de l’Hérault, voire légèrement au-dessus en partie sud de l’Astien ;

- ils sont inférieurs aux moyennes saisonnières pour la Vistrenque, le pli Ouest de Montpellier (Gardiole, étang de Thau), le nord de l’Astien et le sud du système aquifère du Roussillon ;

- pour la nappe de Mauguio-Lunel et la nappe alluviale de l’Orb, la situation est plus préoccupante car proche des minima saisonniers.

En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

- dans les grands aquifères alluviaux soumis aux irrigations gravitaires (moyenne et basse Durance, Crau, plaine des Sorgues), les niveaux sont généralement en baisse et se situent en dessous des moyennes inter-annuelles avec des périodes de retour sèches comprises entre 5 et 20 ans, sauf dans les secteurs sous l’influence directe des irrigations gravitaires (ex : nord de la Crau, avec des cotes piézométriques voisines de la normale saisonnière) ou dans les secteurs où une influence différée des irrigations se manifeste par une remontée mais où les cotes piézométriques restent inférieures aux moyennes (sud de la Crau) ;

- les petits aquifères alluviaux côtiers (Môle et Giscle, Gapeau, Var, Argens) sont pour la plupart en décharge par les effets conjugués de l’arrêt de la réalimentation pluviométrique et des pompages saisonniers. Les niveaux sont inférieurs à la moyenne avec des durées de retour entre 5 et 20 ans ;

- les petits aquifères alluviaux alpins (Drac, haute Durance) montrent également des niveaux piézométriques en baisse suite à l’arrêt de leur alimentation par la fonte du manteau neigeux. Les cotes piézométriques sont proches des valeurs moyennes inter-annuelles ou légèrement inférieures ;

- les grands aquifères karstiques (Monts de Vaucluse, Sainte Victoire, Plateau de Canjuers) montrent des niveaux en hausse et situés dans des valeurs normales ;

- les petits aquifères karstiques (massifs d’Agnis, Plaine de Roquebrussane, synclinal de Lucéram, massifs de Prannes, Trans-la Motte), de moindre inertie, sont généralement en décharge mais avec des valeurs qui restent souvent proches de la normale. Seuls certains secteurs particuliers font exception (Lucéram, Saint Barbe à Draguignan) avec des niveaux en hausse mais toujours proches des normales saisonnières.

En Corse :

- la situation du niveau des nappes d’eau souterraine observée début juillet correspond à une baisse généralisée sur toute la région, comparativement à la situation connue début mai ;

- ainsi, les niveaux se trouvent-ils être maintenant en position moyenne sur le Liamone, le Cap Corse et le versant sud-oriental (Travo, Tarco), mais en position nettement inférieure à la normale saisonnière pour le reste de la région (fréquences de 1 année sur 5 à 1 année sur 8) ;

- par ailleurs, on observe une baisse généralisée du débit des captages de montagne (sources, ruisseaux).

rdbmp.gif (1914 octets) Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse