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13 septembre 2000 SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole EAUX SOUTERRAINES BARRAGES RESTRICTIONS D'USAGE |
| En Franche - Comté : - à partir du 10 juillet, on a assisté à une remontée sensible des niveaux des nappes et les maxima ont été atteints vers le 15 ;
- une décrue a ensuite été observée jusqu’au 29 juillet , suivie d’une légère reprise sauf pour la nappe des grès vosgiens à Magnoncourt qui était nettement déficitaire en fin de mois ;
- au cours du mois d’août, une baisse régulière (- 0,4 m) et non influencée a été observée pour les aquifères fluvio-glaciaires (Pontarlier et Luxeuil). Cette baisse a été légèrement perturbée durant la dernière décade d’août pour les nappes d’accompagnement (-1 m en général). Dans l’ensemble, les niveaux sont actuellement élevés pour une fin d’été ;
- les niveaux dans la nappe profonde du Sundgau (Florimont) sont, depuis le début de l’année, supérieurs aux niveaux les plus élevés mesurés depuis 1994. | 
| | En Bourgogne : - les pluies abondantes du mois de juillet ont été consommées par les plantes et l’évaporation et n’ont pas entraîné de remontée du niveau des nappes. Les réserves en eau souterraines sont néanmoins restées importantes pendant toute la période estivale ;
- à la fin du mois d’août, les niveaux des nappes et les débits des sources étaient partout supérieurs à la fréquence quinquennale, excepté localement dans la nappe profonde du Meuzin (Nuits Saint Georges). Cette exception pourrait s’expliquer par l’augmentation des prélèvements dans ce secteur. |
| | En Rhône - Alpes : - à la fin du mois d’août, les niveaux des nappes étaient, d’une façon générale, légèrement inférieurs ou proches de la moyenne de référence, avec une tendance à la baisse ;
- les étiages les plus sévères sont observés dans le sud de la Drôme (Diois-Baronnies), le nord-est de la région (vallée de la Dranse) et dans la région lyonnaise (vallées de Vienne, du Garon et, à un degré moindre, Est-Lyonnais) ;
- la nappe de la plaine de Chambéry reste basse mais sa situation ne s’est pas aggravée ;
- les précipitations de la fin du mois d’août ont influencé le débit des résurgences karstiques (Jura, Chartreuse, Vercors). |
| | En Languedoc - Roussillon : - à la fin du mois d’août, les niveaux des nappes étaient supérieurs à la normale pour le sud de l’Astien (Valras-Agde) et stabilisés à des niveaux moyens pour la saison sur la nappe alluviale de la Vistrenque et l’aquifère karstique du Pli Est de Montpellier ;
- en revanche les niveaux étaient bas au nord de l’Astien, sur les nappes alluviales de Mauguio-Lunel, de l’Orb, de l’Hérault et dans l’aquifère karstique du Pli de Montpellier Ouest-Gardiole-Etang de Thau ;
- en Roussillon, les niveaux se situaient également sous les valeurs moyennes et les niveaux les plus bas étaient observés dans les parties méridionale, centrale et occidentale du système aquifère. |
| | En Provence - Alpes - Côte d'Azur : - à la fin du mois d’août, les niveaux des grands aquifères alluviaux soumis aux irrigations gravitaires (Moyenne et Basse Durance, Crau et Plaine de la Sorgue) baissaient dans l’ensemble (périodes de retour entre 20 et 5 ans sec) ;
- les petits aquifères alluviaux côtiers (Gapeau-Var-Argens) et les aquifères alluviaux alpins (Drac et Haute Durance) étaient tous en situation de décharge (périodes de retour comprises entre 20 et 5 ans sec) ;
- les grands aquifères karstiques (Monts de Vaucluse, Sainte Victoire, Plateau de Canjuers), de même que les petits aquifères karstiques de moindre inertie (massif d’Agnis, plaine de Roquebrussane, synclinal de Lucéram, massif de Prannes, Trans-la Motte), poursuivaient eux aussi leur décharge. |
| | En Corse : - les niveaux des nappes d’eau souterraine à la fin du mois d’août s’établissaient entre une position légèrement inférieure à la normale (Liamone) et une position de fréquence quinquennale sèche (Figarella, Fium’Orbo), la tendance globale étant à une poursuite de la baisse ;
- toutefois la diminution des prélèvements liés à une baisse de la fréquentation touristique a conduit en quelques secteurs à une stabilisation, voire à une légère remontée des niveaux (Tarco, Fango) ;
- seules les nappes alluviales du Baracci, du Chiuni et de l’Aliso présentaient des niveaux exceptionnellement bas pouvant gêner leur exploitation pour l’AEP. |
|  | Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse | | |
