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du Bulletin du
8 mars 2000
SITUATION CLIMATIQUE
A
l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces
COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole
EAUX SOUTERRAINES
BARRAGES
RESTRICTIONS D'USAGE |
En Franche - Comté : - après les crues de fin octobre, les rivières ont retrouvé des débits
proches de la normale au cours du mois de novembre, excepté la Loue et l'Ognon dont les
débits étaient encore nettement supérieurs à la moyenne ;
- les fortes précipitations de décembre n'ont pas eu de conséquences très
importantes et les différentes crues enregistrées étaient d'ordre sensiblement
quinquennal pour les cours d'eau à bassin versant vosgien (Allan, Rahin, Savoureuse,
Semouse) ;
- en janvier, les niveaux des rivières ont baissé régulièrement et les valeurs
relevées étaient légèrement inférieures à la moyenne, exception faite de la Brenne,
du Scey et surtout de l'Ognon ;
- en février, la situation a évolué : les cours d'eau ont bien réagi aux pluies
abondantes et on a assisté à plusieurs épisodes de crues, sans grande importance. Les
valeurs relevées étaient toutes très nettement supérieures aux normales pour
l'ensemble des rivières de la région. |
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En Bourgogne : -
les débits des cours d'eau sont restés soutenus en novembre, avec une situation
hydrologique comprise entre la triennale et la quinquennale humide ;
- à partir de mi-décembre, plusieurs pics de débit ont été enregistrés et les
intempéries de la dernière semaine de l'année ont engendré des crues de durée de
retour de 3 à 5 ans sur la Saône, l'Ouche, la Tille et la Vingeanne (la Seille a été
moins touchée) ;
- en janvier, les débits des rivières bourguignonnes ont fortement baissé et la
situation était proche de la normale au début du mois de février ;
- avec les précipitations abondantes du mois de février, les débits des rivières
ont connu une hausse et plusieurs pics de débit ont été enregistrés au cours de la
deuxième décade. Bien que certaines rivières aient atteint leur cote d'alerte au cours
du mois, aucune crue conséquente ne s'est produite et la situation hydrologique reste
correcte fin février (situation humide, avec des périodes de retour oscillant entre 3 et
7 ans). |
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En Rhône - Alpes : - les débits du mois de février sont globalement assez soutenus sur la majeure
partie de la région, et même très supérieurs à la normale sur le Jura méridional, le
Genevois et les Alpes du Nord (Chablais, Bornes) ;
- le sud du département de l'Ardèche fait exception, avec des écoulements très
inférieurs à ceux observés généralement à cette époque de l'année. |
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En Languedoc - Roussillon : - la tendance générale est à la sécheresse, faute de
précipitations hivernales suffisantes. Sont dans ce cas : l'Ardèche, la Cèze, le Gard,
le Vidourle, le Lez, l'Hérault, l'Aude et l'Orbieu amont ainsi que l'Agly, la Têt et le
Tech. A noter que les Gardons de St Jean et Mialet, avec 650 et 450 l/s sont à leurs plus
faibles débits d'hiver depuis 35 années ;
- l'ouest de la région (Montagne Noire) est en situation proche des normales. |
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En Provence - Alpes - Côte d'Azur : - les débits des cours d'eau sont restés corrects sur l'ensemble
de la région au mois de novembre, seul le département des Alpes Maritimes restait
légèrement déficitaire ;
- en décembre, les écoulements superficiels n'ont été que faiblement alimentés
dans les départements côtiers. La situation était meilleure dans les départements des
Alpes des Hautes Provence et des Hautes Alpes, du fait de pluies localement plus soutenues
;
- en janvier, la situation des écoulements superficiels s'est aggravée dans les
départements côtiers et les hydraulicités observées se situaient entre 0,08 et 0,59.
Les cours d'eau des zones de montagne (Alpes de Haute Provence et Hautes Alpes),
alimentés par une fusion nivale précoce, étaient en situation normale ;
- en dehors des zones de montagne les hydraulicités du mois de février sont partout
inférieures à un. Les valeurs les plus élevées sont observées dans les départements
des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes (entre 0,36 et 1,33), du fait de la fonte
des neiges : 1,33 pour la Durance à la Vachette (Dépt 05), 1,31 pour la Guisane au
Casset (Dépt 05) et 1,28 pour l'Ubaye à Barcelonnette (Dépt 04). Sur le reste de la
région, les hydraulicités sont beaucoup plus faibles, comprises entre 0,04 et 0,61. Les
hydraulicités les plus faibles sont observées dans le Vaucluse, le Var et les Alpes
Maritimes : 0,04 pour le Coulon à Saint Martin de Castillon (Dépt 84), 0,07 pour la
Giscle à Cogolin (Dépt 83), 0,15 pour le Réal Martin à la Crau (Dépt 83) et 0,18 pour
le Loup à Villeneuve-Loubet (Dépt 06). |
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En Corse
: - l'évolution du débit de base des cours
d'eau est parfaitement corrélée avec celle de la pluviométrie : à partir d'octobre,
les VCN3 ont crû jusqu'en décembre où ils atteignaient des valeurs nettement
supérieures à la médiane. En janvier puis février, leur décroissance a été
extrêmement rapide pour atteindre, selon les cours d'eau, des valeurs allant de la
médiane à une fréquence plus rare que décennale sèche ;
- seuls deux cours d'eau ont vu leur VCN3 augmenter légèrement en février par
rapport à janvier malgré le déficit pluviométrique : le Fium'Alto du fait de
l'influence de la crue du 16 janvier et le Golo à Albertacce en liaison probable avec
l'intensification de la fonte du manteau neigeux ;
- au cours de l'hiver, seul novembre a connu des périodes de crue significatives avec
notamment des débits de pointe d'ordre quinquennal sur le Liamone, l'Asco et le
Fium'Orbo, supérieur à décennal (retour 15 ans) sur le Fango. |
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Action concertée dans le
cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse |
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