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Délégation de bassin Rhône-Méditerranée-Corse

BULLETIN DE SITUATION HYDROLOGIQUE

  09 juillet 2003

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09 juillet 2003

SITUATION CLIMATIQUE
A l'échelle régionale
Précipitations brutes
Précipitations efficaces

COURS D'EAU
Débits
Qualité
Situation piscicole

EAUX SOUTERRAINES

BARRAGES

RESTRICTIONS D'USAGE

La situation climatique


En Franche - Comté :

En mai, les hauteurs d'eau recueillies, variant de 50 à 110 mm, sont déficitaires. Les rapports aux normales varient de 50 à 75 %. Le mois est très contrasté au point de vue des températures. Il est souvent chaud et passagèrement très frais. Les moyennes mensuelles des températures sont supérieures aux normales d'environ 1°5 C. L'insolation mensuelle, voisine de 200 heures, est proche de la normale.

En juin, les hauteurs recueillies varient de 20 à 100 mm et sont fortement déficitaires. le rapport aux normales varie de 20 à 70 % avec pour exception me secteur de Besançon qui reçoit un cumul normal. Depuis le mois de février, nous connaissons un déficit correspondant à pratiquement deux mois de précipitations. Les températures de juin excèdent la normale de plus de 6°C. Elles constituent pour les minimales et les maximales de nouvelles valeurs records. Les précédents records de 1950 ou 1976 sont dépassés d'environ 3°C. L'insolation du mois, voisine de 320 heures est nettement supérieure à la normale, mais encore assez loin de l'ensoleillement exceptionnel de juin 1976 avec 352 heures.

En Bourgogne :

En mai et pour le quatrième mois consécutif, la pluviométrie a été inférieure à la normale en Bourgogne. Ce déficit est toutefois très variable, quasi nul à Auxerre pour atteindre 75 % à Dijon. C’est surtout la Côte d’Or qui est affectée alors que ce département est le plus sensible à la sécheresse comme l’ont montré les études faites à l’issue de la crise de 2002. Globalement le déficit y est de 50 % sur les quatre derniers mois soit 100 litres d’eau manquants par m2. L’Ouest de la région a certes reçu des quantités d’eau plus importantes mais les températures élevées et les fortes valeurs d’évapotranspiration résultantes, près de 100 mm pour le seul mois de mai, ont considérablement réduit la réserve hydrique des sols superficiels. Les difficultés liées à la sécheresse vont donc s’amplifier dans les mois à venir.

Pour le 5ème mois consécutif, en juin la pluviométrie a été inférieure à la normale dans le bassin de la Saône. Le déficit global est de l’ordre de 50 %. Par ailleurs les vagues de chaleur du mois de juin ont induit une ETP record avec un total mensuel approchant 200 mm. Seuls quelques orages ont arrêté localement le tarissement pendant quelques jours.

En Rhône - Alpes :

En mai et juin, la faiblesse des précipitations déjà constatée en mars et avril persiste et s’accentue. En mai, il n’est tombé que quelques dizaines de millimètres (30 à 75 mm) contre près de 100 mm en année moyenne. En juin, les pluies sont encore moins abondantes avec des valeurs inférieures à 30 mm. On comptabilise ainsi 9mm seulement à Chambéry pour une moyenne interannuelle de 106 mm. Le même constat peut être dressé dans le reste de la région à l’exception du poste météorologique de Bourg-Saint-Maurice. Sur les huit derniers mois, le cumul des précipitations devient légèrement déficitaire sur la quasi-totalité de la région. Ce déficit serait encore plus accusé en l’absence des pluies de novembre. A Saint-Etienne par exemple, le cumul des pluies sur la période janvier-juin 2003 n’est que de 149 mm contre 343 mm en année moyenne, ce qui représente 40% de ce que l’on observe habituellement sur cette période.

En Languedoc - Roussillon :

Le mois de juin a été extrêmement sec et chaud sur toute la région : quelques millimètres d’eau sur le littoral et moins de 30 mm en altitude. En mai seul l’Ouest (Aude et Pyrénées-Orientales) avait été normalement arrosé. Ainsi les cumuls des quatre derniers mois de 100 à 250 mm, dépassant à peine 50% des normales sont largement déficitaires. Des records de chaleur ont été atteints : la moyenne de juin est supérieure de 7 à 8 degrés aux normales en Lozère. Dans le passé les mois de juin les plus chauds avaient été 1950, 1952, 1976 et 2002. En moyenne des maxima, mai 2003 dépasse les précédents records de 3 degrés. Par manque de pluie et forte évapotranspiration, la réserve en eau des sols s’en trouve très réduite : en témoigne l’indice climatique de sécheresse, à moins de 10% pour les sols superficiels, et moins de 30% pour les sols profonds.

En Provence - Alpes - Côte d'Azur :

Données non communiquées.

En Corse

En matière de pluviométrie, juin porte à cinq le nombre de mois nettement déficitaires. Pour la Corse du Sud, cette observation reste très provisoire compte-tenu du faible nombre de postes disponibles. Malgré des excédents du début de l’année hydrologique en Corse du Sud, ce net déficit printanier conduit, en pluie cumulée, à un déficit supérieur à 15 % par rapport à la normale. En Haute-Corse, par contre, où seuls novembre 2002 et janvier 2003 ont été un peu excédentaires, le déficit sur l’année hydrologique s’accroît pour atteindre, fin juin, - 21 %. Les zones les plus déficitaires sont à nouveau la Balagne, le Cap Corse et le centre Corse du Cortenais au Nebbio.


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Action concertée dans le cadre du Réseau de Bassin Rhône - Méditerranée - Corse