Le déficit du bilan hydrique potentiel
est extrême fin août.
Ce bilan ne reste potentiellement positif
qu’au niveau du Haut-Jura et des Vosges. Il est même
légèrement déficitaire sur les massifs des Alpes du nord,
une situation très exceptionnelle.
Enfin, il est systématiquement
inférieur à - 500 mm sur l’axe Saône-Rhône de Dijon
à Marseille, mais aussi du Roussillon à la quasi totalité
des Alpes du sud. Pour donner un repère de comparaison, la
valeur climatique normale fin août de ce déficit potentiel
est de l’ordre de - 200 mm à Dijon ; il serait de - 350
mm pour l’année quinquennale sèche et il atteint presque
-600 mm en cette année 2003.
Les chiffres de ce début 2003 sont ainsi
très proches des records connus de sécheresse depuis l’après-guerre,
comme l’année 1976, mais avec une étendue géographique
supérieure (le midi méditerranéen n’avait pas été
concerné en 1976).