Suite au printemps largement déficitaire, la situation hydrologique devient critique, notamment dans les départements de Côte-d’Or et de Saône-et-Loire. Plusieurs rivières ont déjà atteint le dixième du débit moyen interannuel et présentent des niveaux d’étiage de période de retour comprises entre 10 et 20 ans. Les pluies du mercredi 10 juillet ont engendré une hausse temporaire des débits mais le répit sera sans doute de courte durée.

Retenues artificielles

Côte d'Or : cellules de crise hebdomadaires

Applicable du 5 juillet au 30 août sauf changement des conditions climatiques.

L'étude des valeurs des débits du 9 (avant la pluie) et du 10 juillet (après la pluie) montre que la hausse du débit au 10 est temporaire et dans la plupart des cas sera effacée rapidement (quelques jours seulement) ; le débit du 10 juillet est inférieur au 1/10 du débit moyen interannuel sur 4 stations seulement, toutes situées dans l'Ain et l'Ardèche. Le nombre de stations où le débit est compris entre 10% et 20 % du débit moyen interannuel reste encore important (15 stations).

Sur les départements de la Loire et du Rhône, le risque de crise s'est temporairement éloigné.

La ressource en eau pour les besoins eau potable ne semble pas manquer. Il est cependant demandé aux MISE d'indiquer à la DIREN toutes situations à problèmes.

Seul le département de l’Aude a mis en place une cellule préfectorale de suivi de la situation.

Les grands aquifères karstiques amorcent déjà une baisse, les plus petits ont vu par contre leur niveau remonter. L'inertie de ces nappes dépend étroitement de leur taille : les plus grosses nappes subissent l'effet des déficits cumulés depuis cet automne alors que les plus petites ont bénéficié des pluies du mois dernier.

1 arrêté définissant deux zones d'alerte (mises en place le 30 mai : bassins hydrographiques du Buëch et du Haut-Drac) consistant en l'envoi d'un courrier aux communes et arrosants pour faire connaître les besoins réels et prioritaires, mesures de débit effectuées par services départementaux, plan de gestion en cours de définition.

Plan de gestion sécheresse présenté en cellule sécheresse le 10 juillet (gestion par bassins).
Lancement recensement besoins réels et prioritaires.
Prise de l'arrêté définissant zone d'alerte non décidé.

Réunion de la cellule sécheresse le 21 mai, pas de zone d'alerte prévue, les pluies de mai ayant permis une bonne recharge des réserves artificielles et des débits naturels.

Réunion de la cellule sécheresse le 28 mai, pas de zone d'alerte prévue. Le département est principale-ment approvisionné par la chaîne Durance/Verdon. Si la situation se dégradait, ils envisageraient éventuellement de définir des zones d'alerte sur les petits bassins.

Peut-être une réunion de préparation la semaine prochaine.

Travail de préparation de définition de zones d'alerte fait par la MISE courant avril. Suite aux pluies de mai et du fait que l'approvisionnement en eau des arrosants est très dépendant de la chaîne Durance/Verdon, il na pas été convoqué de cellule sécheresse.

La situation continue a être suivie de façon serrée, toutes les semaines. Les réserves agricoles commencent à être sollicitées, 8 à 10 cm par jour sur Serre-Ponçon (cote de 778.6 au 10 juillet) et début de baisse sur Sainte-Croix.

L'arrêté n° 02/0892 en date du 17 juin 2002 portant restriction provisoire de certains usages de l'eau sur 34 communes de Balagne vient d'être reconduit jusqu'au 15 juillet 2002. Cette micro-région est alimentée en eau par une ressource unique, un barrage dont le niveau de remplissage est actuellement bas.

En outre, dans le Cap corse, une unité de dessalinisation est achevée et sera opérationnelle aux alentours du 15 juillet 2002 sous réserve des critères de potabilité.